Cette semaine, nous avons commémoré une date marquée par la violence et la douleur : le 30 septembre 1956. Ce jour-là, le Front de Libération Nationale frappait Alger en semant la mort et la terreur. Trois civils furent tués, une soixantaine blessés. Parmi eux, des enfants et des familles attablés dans un lieu emblématique du quotidien algérois : le Milk-Bar. Nicole Guiraud, âgée de 8 ans, eut le bras arraché ; Danièle Michel-Chich, 5 ans, perdit une jambe. L’attentat fut commis par Zohra Drif, épaulée de complices qui posèrent également des bombes à la Cafétéria et au Maurétania – heureusement, la dernière n’explosa pas.

Aujourd’hui, nous nous souvenons des victimes de ces attentats et nous leur rendons hommage. Ces vies fauchées dans leur quotidien, tout comme les blessés marqués à jamais, méritent que leur mémoire soit préservée. Leur souffrance nous rappelle la nécessité de ne jamais oublier.