Je suis en ce moment extrêmement fatiguée - par ma cure thermale à Lamalou, afin de soigner les séquelles des blessures infligées gracieusement par la "célèbre héroïne" du FLN, Mme Zohra Drif, la poseuse de bombes du Milk Bar qui mutila et assassina de nombreux civils innocents le 30 septembre 1956, dont des enfants (le plus jeune étant âgé de 5 ans). Tous des "colons" naturellement, qui donc méritaient bien le sort que la Zorro d'Alger leur infligea !
Merci madame Drif. Chaque fois que les douleurs m'accablent et que j'accède aux soins parmi les multiples handicapés qui peuplent cette station thermale, je pense à vous ! Cela devrait vous rendre fière de la "belle œuvre" si courageuse que vous avez réalisée, avec vos bombes contre des innocents qui ne vous avaient rien fait. Quelle témérité en effet...!! Tout à fait digne du combat de Résistance de notre grand Jean Moulin - et même si ce dernier, soit dit en passant, n'a jamais poussé l'audace et le courage jusqu'à tuer et mutiler des civils innocents et surtout des enfants, comme vous n'avez pas hésité à le faire en vous prenant pour une Justicière.
En fait, je vous plains. Comme c'est triste de devoir vivre avec des illusions sur soi-même..., de se prendre pour un héros alors qu'en réalité on n'est qu'un meurtrier, et de ne pouvoir exister que dans les apparences, malgré tous les efforts publicitaires entrepris depuis des décennies pour blanchir le vilain rôle et redorer l'image officielle...!
Moi l'une de vos victimes, que vous avez mutilée et presque tuée, je dois dire que vous me faites pitié.
Je n'aimerais pas être à votre place, même si les blessures que vous m'avez infligées me font tellement souffrir. Mais au moins, j'ai gardé ma dignité et, dans une certaine mesure, mon innocence. Alors que vous, qui avez massacré des enfants, êtes obligée de vous raconter des histoires pour pouvoir encore croire à votre "héroïsme".
Au fond vous ne méritez, de la part de vos victimes, qu'un sentiment bien pire que la haine : un insondable mépris.
Nicole Guiraud (victime à 10 ans de l'attentat terroriste du Milk Bar.)
Autres réactions :
"Quatre colons périrent et une vingtaine d'autres furent blessés." Inacceptable ! Il faut rétablir les faits : "Quatre civils innocents massacrés et une vingtaine d'autres, dont des enfants, furent gravement blessés." Cette terminologie de "colons" est délibérément abusive - l'Algérie française se composait de départements depuis 1848, ne constituait donc pas une colonie ; par ailleurs, les colons possédant de vastes terres étaient très minoritaires dans l'économie agricole de l'Algérie française. Et enfin un terrorisme ciblant massivement les civils ne saurait se parer d'une quelconque légitimité, morale en premier lieu, et politique (au se ns de la polis, de la communauté d'hommes et de femmes partageant une même terre). GF
(Courrier au Républicain Lorrain) :
En tant que rapatriée d'Algérie, Présidente de l'Amicale des Pieds-Noirs de la Moselle et Vice-présidentes du Cercle algérianiste du Grand -Est, j'ai lu, avec intérêt, votre article relatif au Milk d’Alger, publié en page 4 de votre édition de ce jour.
Mais cet intérêt se double d'un sentiment d'indignation devant la légèreté avec laquelle l'odieux attentat du 30 septembre 1956 se trouve relaté.
Nous avons une amie, artiste plasticienne, qui n’avait à l’époque que dix ans : elle perdit alors un bras et se trouve handicapée depuis six décennies. S’en prendre à des enfants constitue un crime de guerre caractérisé. Le 30 septembre 1956, nous étions à la veille de la rentrée scolaire. La clientèle du Milk Bar était constituée de jeunes garçons et de jeunes filles qui, avec leurs parents, venaient consommer des glaces.
Les grands discours sur le combat anticolonial et « la guerre de libération » sont ici hors de propos. De plus, l'allusion à ce héros national qu’est Jean Moulin est hors sujet et procède d’un total confusionnisme historique. Autre propos blessant dans cet article : le terme de « colon », désignant la population algéroise de souche européenne, comme si tous étaient propriétaires de milliers d’hectares !
J'attacherai du prix à ce que vous informiez vos lecteurs de ma présente réaction et je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. 5…°
Danielle Pister - Agrégée de Lettres – Maître de Conférences émérite des Universités Université de Lorraine/METZ - Présidente de l’Amicale des Pieds-Noirs de la Moselle, Vice-présidente du Cercle algérianiste de Reims et du Grand-Est
Zohra Drif, poseuse de bombes du FLN en 1956 et responsable de l'attentat du Milk Bar à Alger. Cette dame, devenue une apparatchik du pouvoir algérien a été scandalisée, le mois dernier, lorsque dans un discours public en présence du Président de la république, le père d'une des malheureuses victimes du Bataclan a très courageusement évoqué l'histoire du terrorisme en mettant en cause les pratiques du FLN dès les années 1950.
Voici l’intervention de l’égérie FLN dans la presse, après ce discours que l’on a pu entendre sur les réseaux sociaux :
Attentat du « Milk Bar » : Zohra Drif Bitat fustige le silence des autorités algériennes, tire à boulets rouges sur le pouvoir français
article de Hadjer Guenanfa paru le dimanche 25 septembre 2016 sur le site http://www.tsa-algerie.com
Lors d’un hommage aux victimes du terrorisme en France le 19 septembre, le président de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT) avait qualifié l’attentat du « Milk Bar » à Alger en 1956 d’acte terroriste. Zohra Drif Bitat a réagi, ce dimanche 25 septembre, à cette déclaration qu’elle qualifie d’ « insupportable » de « dégradante » et de « moralement infamante ».
« Ces propos ont été tenus dans un contexte officiel (en présence du Président français). J’ai attendu la réaction du gouvernement, celle du ministre des Moudjahidine, celle de l’Organisation nationale des Moudjahidine et surtout la réaction du FLN qui prétend continuer le combat mené par le FLN historique (…). Mais à l’évidence la direction actuelle du FLN a complètement rompu et dévié avec ce pourquoi le FLN a été créé : l’indépendance nationale », a dénoncé Zohra Drif Bitat lors d’un point de presse tenu à Alger.
« Je me disais que c’était bien trop grave pour que l’État le passe sous silence. Je crois qu’on n’a pas vécu une humiliation plus grande que celle-là même durant l’occupation. Le silence est très grave, il viole les principes de la Constitution qui obligent l’État à défendre la Guerre de libération », rappelle l’ancienne vice-présidente du Conseil de la nation qui estime que se taire, c’est trahir. Pour elle, « se taire, c’est trahir ses sœurs et ses frères de combat ».
La moudjahida rappelle également que l’attentat du « Milk Bar » était une action menée dans le cade de notre glorieuse Guerre de libération nationale ». « Cette assimilation est politiquement très grave car, outre qu’elle délégitime notre combat libérateur, en remettant en cause le droit de notre peuple d’user de tous les moyens pour se libérer (…), elle vise à refuser aux peuples aujourd’hui colonisés, comme la Palestine, le Sahara occidental leur droit légitime à user de tous les moyens pour se libérer », argumente-t-elle.
Assimiler la Guerre de libération nationale aux mouvements terroristes « revient à assimiler un mouvement de résistance foncièrement libérateur à un mouvement de terreur totalitaire. C’est-à-dire assimiler Ben M’hidi à Massu, donc Jean Moulin à Hitler et aux Nazis », selon elle.
http://www.tsa-algerie.com/20160925/attentat-milk-bar-zohra-drif-bitat-fustige-silence-autorites-algeriennes-tire-a-boulets-rouges-pouvoir-francais/
En réponse, le Collectif CONTRE LE Silence d’État autour des massacres du 5 JUILLET 1962 à Oran a rédigé le billet d'humeur suivant :
La Grande Zohra
Madame Zohra Drif s’indigne, Madame Zohra Drif trépigne. Madame Zohra Drif griffe.
Qui la met en fureur ? La France. Banal, c’est une longue habitude. Mais ses imprécations visent également le Muet du Sérail, le Président algérien Bouteflika.
Quel crime mérite tant de bruit ? Un silence.
Celui du Président de la République française : François Hollande, pour la première fois de son quinquennat, assistait à la cérémonie annuelle d’hommage à toutes les victimes du terrorisme, le 19 septembre 2016, aux Invalides. Parmi les intervenants, le père d’une jeune fille tuée dans le massacre du Bataclan, le 13 novembre 2015, dénonça l’atrocité de ces actes terroristes perpétrés contre des victimes innocentes. Il rappela les attentats qui, depuis des décennies, ont endeuillé la France. Il osa remonter jusqu’au 30 septembre 1956 quand une bombe éclata au Milk Bar, à Alger : quatre tués, une soixantaine de blessés, essentiellement des jeunes gens et de jeunes enfants dont une douzaine durent être amputés. Ces jeunes vies, quand elles ne furent pas fauchées, furent irrémédiablement brisées.
Terroriste, la « porteuse de feu » qui savait poser une bombe à l’endroit précis où, d’une glace, on consolait tant d’enfants à la veille de la rentrée scolaire ? C’est plus que n’en pouvait supporter Madame Zohra Drif, auteur de ce carnage qui lui valut, plus tard, une vie dorée d’apparatchik dans l’Algérie indépendante. Ses fonctions de sénatrice, puis de vice-présidente du Conseil de la nation d’Algérie, lui permirent de voyager en France avec tous les honneurs que la République française sait ménager à ses hôtes de marque, particulièrement quand ces derniers l’ont combattue et stigmatisée sans vergogne. En effet, comme le disait un grand homme de parole, le général de Gaulle : « C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France. » En 2012, année du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, le Président du Sénat, Gérard Larcher, et Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, reçurent cette haute figure algérienne avec déférence et humilité. N’avait-elle pas présidé un « Groupe d’amitié Algérie- France » car, disait-elle, le FLN a combattu « les forces colonialistes et non le peuple français » ? Le premier édile de la cité phocéenne, face aux protestations de quelques Pieds- Noirs, se risqua à affirmer que s’il avait connu les hauts faits de la dame, il ne l’aurait pas invitée.
Madame Zohra Drif bénéficia de cette carence informative qui lui permit, felix culpa, de témoigner de l’humanisme et de la grandeur d’âme qui l’animent : invitée, dans la ville de la Bonne Mère, à un forum sur la guerre d’Algérie, elle opposa aux questions d’une de ses nombreuses victimes - à l’âge de cinq ans, elle perdit une jambe dans l’attentat du Milk Bar -, qu’elle n’avait aucun compte à lui rendre. Elle lui conseilla cyniquement de s’adresser plutôt aux « pouvoirs français venus asservir [s]on pays. »
Madame Zohra Drif, le verbe haut, l’oeil accusateur, n’a jamais cessé de se poser en donneuse de leçons de morale politique et, à ce titre, de réclamer à la France un acte de repentance en bonne et due forme pour ses crimes commis pendant les 132 ans de colonisation de l’Algérie.
Madame Zohra Drif aurait voulu que François Hollande quittât la cérémonie des Invalides et qu’Abdelaziz Bouteflika protestât solennellement contre l’offense faite au peuple algérien, en laissant publiquement qualifier de terrorisme un épisode de la « Glorieuse Révolution algérienne ». Car l’avocate qu’elle a été – grâce à la Faculté de Droit créée en Algérie par la puissance coloniale honnie –, s’appuie sur une étonnante argutie : la requalification par la France des « Événements d’Algérie » en « Guerre d’Algérie » légitimerait tous les actes perpétrés contre l’ex-métropole et ses ressortissants.
Madame Zohra Drif, trop habituée à réécrire l’histoire selon la version des caciques du FLN, comme la plupart de ses compatriotes depuis 54 ans, oublie un peu vite que la guerre a ses lois qui imposent le respect de certaines règles, comme celle de ne pas s’attaquer à des non-combattants, surtout lorsqu’il s’agit d’enfants. À moins de vouloir adopter les méthodes nazies qui suscitèrent d’ailleurs bien des admirations dans les pays arabes, et en suscitent encore parfois aujourd’hui. Internationalement, cela s’appelle des crimes de guerre. Ce qui aurait dû exclure l’intéressée de toute amnistie en 1962.
Madame Zohra Drif possède au moins une vertu : la constance de sa haine contre la France. Croit-elle piéger les Français, ou veut-elle rallier à sa cause les Algériens, peu au courant de l’Histoire en général et de la leur en particulier, en évoquant Jean Moulin ? Repoussant les limites de l’impudence au-delà de toute vraisemblance, elle laisse entendre que cet homme, figure emblématique de la Résistance française, aurait, lui aussi, sacrifié des enfants pour faire triompher sa cause. Cette grossière tentative de salir la mémoire d’un homme entré au Panthéon pour le rabaisser au statut de terroriste sans foi ni loi, est digne de la propagande nazie de l’époque. Les bombes de Madame Zohra Drif, pour n’être plus que médiatiques, n’en sont pas moins blessantes pour ses victimes et tous ceux qui ont vécu ces événements à leurs côtés.
Madame Zohra Drif, arc-boutée sur son statut de libératrice de sa nation, veut-elle se refaire une virginité de moudjahida, elle qui se trouve en délicatesse avec l’opinion publique et les autorités politiques de son pays ? Les Algériens dénoncent son statut de dignitaire inamovible d’un régime issu du FNL qui, depuis 1962, détourne les richesses du pays à son seul profit. Pis, elle aurait été éloignée des sphères du pouvoir, suite à de graves accusations de trahison : Madame Zohra Drif et Yacef Saadi, son supérieur pendant la Bataille d’Alger, se renvoient l’accusation d’avoir « donné » aux Français Ali la Pointe. On laissera aux historiens le soin de trancher cet aimable débat.
Madame Zohra Drif, longtemps halal, ne supporte sans doute pas d’être devenue haram en son pays. Mais la France n’en peut mais.
Cessez donc, Madame, d’instrumentaliser les difficultés intérieures de l’Algérie, pour permettre à une classe politique corrompue, dont vous avez été la digne représentante, de cracher sur la France et de la rendre responsable du fiasco d’un régime algérien gangrené, mais toujours en place depuis 54 ans.
Cessez donc, Madame, de nier l’apport de la France dans un pays qui n’avait ni existence politique ni identité géographique en 1830, avant l’arrivée des Français : depuis trois siècles et demi cette région végétait sous le joug de l’Empire ottoman. En 132 ans de présence, le colonisateur a créé des départements munis de toutes les infrastructures modernes qui auraient dû lui permettre de connaître un développement rapide, une fois la paix revenue.
Cessez donc, Madame, de transporter vos guerres intestines sur le territoire français. En accusant sans cesse la France de tous les maux, vous perpétuez, avec d’autres moyens, votre action terroriste sur son sol en dressant contre elle tous les Algériens et leurs descendants qui ont choisi de vivre chez le colonisateur prédateur plutôt que de dépérir dans leur pays libéré. Cessez donc, Madame, de rouvrir sans cesse les plaies physiques et morales de vos victimes qui n’ont jamais eu droit ni à votre compassion ni à la moindre parole d’apaisement.
Vous n’avez qu’une circonstance atténuante : vos propos ignobles ne sont possibles que par la lâcheté du pouvoir gaulliste qui, indigne héritier de la grande histoire de la France dont il était comptable, s’est résolu à une indépendance bâclée, octroyant à une faction totalitaire, avide de pouvoir et de profits, un peuple et un pays qui méritaient mieux. Ce Peuple et ce pays sont à reconstruire à présent. Ils ne pourront renaître que lorsque vous et vos semblables aurez quitté une scène où vous vous serez attribué les rôles les plus odieux. Espérons, pour nos deux nations, qu’elles n’auront pas trop à attendre.
Le Collectif