À 8 ans, Jean-Felix Vallat assiste à un drame insoutenable : l’assassinat de ses parents sous ses yeux par un commando du FLN. Caché dans la voiture avec ses frères, il survit à l’innommable. Une enfance brisée par la violence de la guerre.
L’histoire de la famille Vallat est celle d’un rêve de cohabitation fraternelle en Algérie. Son père, pilote de guerre dans la Royal Air Force au cours de la deuxième guerre mondiale et maire de Thiersville, petit village d’Oranie, rêvait de faire de l’Algérie « la Californie de l’Europe ». Sa mère, institutrice dévouée, œuvrait pour l’éducation des petites filles algériennes, loin des champs et des troupeaux.

Mais les espoirs s’effondrent avec la montée des violences : assassinats d’agriculteurs, trahisons, enlèvements, et le meurtre brutal de ses parents. La mort frappe aussi les proches, amis et alliés, comme Ali Chekhal, vice-président de l’assemblée algérienne.
La guerre s'intensifie : attentats, plastiquages, fusillades comme celle tragique de la rue d’Isly, où « l’armée française tire sur des Français ». Le départ devient inévitable, marquant la fin d’un monde pour les Français d’Algérie.
Aujourd’hui président de la Maison des Agriculteurs et des Français d’Afrique du Nord (M.A.F.A), Jean-Félix Vallat porte une mémoire douloureuse, entre engagement et hommage aux siens.
Découvrez son histoire en vidéo : https://lnkd.in/eaYUerme