Ce 5 juillet, invitée par le GRFDA et la MAFA, une centaine de personnes s'est rassemblée au Mémorial National de la Guerre d’Algérie à Paris pour commémorer un des épisodes les plus tragiques de l'Histoire nationale : le massacre de 700 civils français à Oran le 5 juillet 1962.
Massacrés, enlevés sous les yeux de l’Armée française restée l’arme au pied, ces femmes et ces hommes n’étaient ni militaires, ni combattants. Ils étaient professeurs, commerçants, enfants, retraités. Leur seul tort : être de souche européenne dans une ville où le nouvel ordre indépendantiste voyait en eux des cibles à abattre.