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21 octobre 2019 - « Algérie française, les vérités interdites » - Hors-série Valeurs Actuelles

Le 21/10/2019

Parution le 23 octobre, du n° hors-série de Valeurs actuelles : « Algérie française, les vérités interdites » (voir PJ), où sont évoqués sur 132 pages tous les sujets soigneusement occultés par la bien-pensance : les massacres et tortures perpétrés par le FLN contre les pieds-noirs et les harkis, les barbouzes, les « porteurs de valises », les guillotinés de Mitterrand, le passé de (vrais) résistants de la plupart des chefs de l’OAS, la face cachée des icônes de la repentance, les écrivains pro-Algérie française, etc.

Valeurs actuelles

17 octobre 2019 - Marie Dompnier tient le rôle principal dans la série "La dernière vague"

Le 17/10/2019

La derniere vague

Marie Dompnier, (fille du mascaréen et adhérent MAFA Luc Dompnier) tient le rôle principal dans une série de 6 épisodes de 52mn chacun, projetée sur France 2 dès le 21 octobre «  La dernière vague ».

Synopsis : Ce jour-là à Brizan, paisible station balnéaire des Landes, tout bascule avec l’arrivée d'une première Vague : un déferlement de nuages qui va provoquer la disparition de surfeurs. La première d’une série de phénomènes auxquels vont être confrontés les habitants de cette petite communauté, bouleversant leurs vies intimes. S’agit-il d’un simple dérèglement climatique ou, comme certains l’affirment, du commencement de la révolte de la Nature ? Comment vont réagir les habitants ?

https://youtu.be/piojBnqY2y0

 

14 octobre 2019 - Inauguration d'un rond-point "Commandant Hélie de Saint Marc" le 19 octobre 2019, à Condom

Le 14/10/2019

Le Cercle algérianiste appelle à la mobilisation, le 19 octobre prochain, pour l'inauguration d'un rond-point "Commandant Hélie de Saint Marc", à Condom, dans le Gers.

À l’initiative de la commune de CONDOM, en présence du Maire Gérard DUBRAC et avec l’appui du Cercle algérianiste du GERS, le 19 Octobre prochain, à 12 heures, sera inauguré, du nom prestigieux du « Commandant Hélie de Saint Marc », en présence de sa fille Blandine de BELLECOMBE, un rond-point de la ville.
Le Cercle algérianiste, principale association nationale de Français d’Algérie, salue cette décision.
En choisissant de baptiser un rond-point du nom du « Commandant Hélie de Saint Marc », héros de la résistance et déporté à Buchenwald, la commune de CONDOM rend hommage à une personnalité d’exception aux hautes valeurs morales et au sens de l’honneur indiscutable.
Le Cercle algérianiste appelle à une mobilisation forte pour soutenir cette manifestation qui honore une personnalité d’exception qui a sacrifié sa liberté pour le respect de la parole donnée.
MOBILISEZ autour de VOUS !


Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste


Programme :
• 12h : Baptême du rond-point / Rendez-vous route d’Eauze (32),au rond-point du centre commercial Carrefour
• 12h30 : Vin d’honneur
• 13h : Repas (sur réservation avant le 12 octobre, 16€)
• 15h : Projection du film « Hélie de Saint Marc, témoin du siècle »


Renseignements :
Françoise MORA----------- francoise.mora@wanadoo.fr-------- 06 82 28 03 57
Marie-Paule GARCIA----- marie-paule.garcia3@orange.fr---- 06 30 37 00 41

11 octobre 2019 - Blog - Oran le 5 juillet 1962

Le 11/10/2019

Chers Amis,

Je viens de créer un nouveau blog sur le 5 juillet 62 à Oran. Vous pouvez reproduire les documents d'archives qui sont libres d'accès en indiquant la source: Service Historique de la Défense. Les introductions et les textes explicatifs peuvent également en indiquant que j'en suis l'auteur. Vos commentaires sont bienvenus tant sur la forme que sur le fond.

Amitiés de Jean Monneret.

2019 10 11 blog oran2019-10-11-blog-oran.pdf (955.38 Ko)

30 septembre 2019 - Supplétifs de statut civil de droit commun - Harkis

Le 30/09/2019

En noir l'argumentation de Madame la Secrétaire d’État auprès de la Ministre des Armées. En bleu la réponse apportée à l'argumentaire

 

ANCIENS SUPPLÉTIFS DE STATUT CIVIL DE DROIT COMMUN

(« HARKIS DE SOUCHE EUROPÉENNE »)

1 / Un principe : réserver des mesures spécifiques aux harkis de droit local (« harkis de souche nord-africaine »)

Du fait de la fin de la guerre d'Algérie, les membres des formations supplétives de statut civil de droit local ont été, en raison notamment des conditions de leur rapatriement et de leur arrivée en France, confrontés à une situation bien particulière à laquelle le législateur a voulu répondre par des mesures spécifiques. Il n'a, dès lors, pas jugé légitime d'accorder le bénéfice de ces mesures aux anciens supplétifs de statut civil de droit commun.

Réponse

Le législateur ignorait l'existence des supplétifs de statut civil de droit commun lors de l'élaboration du projet de loi qui allait devenir la loi n° 87-549 du 16 juillet 1987. Cette ignorance résulte de deux éléments intimement liés : le nombre très faible de supplétifs de statut civil de droit commun et la méconnaissance par les Associations de Rapatriés de la présence de personnes d'origine européenne comme supplétifs dans les formations supplétives de l'armée française. La faiblesse de ce nombre a pour conséquence la non-perception d'un quelconque problème et génère en fin de compte l'occultation de celui-ci dans l'action menée par les Associations de Rapatriés vis à vis des Pouvoirs Publics et des Parlementaires.

Il est évident que le législateur ne peut s'interroger sur un problème que si l'information relative au problème lui parvient : or, le circuit de l'information n'a pas fonctionné (aucune information à la base). C'est pour cette raison que pendant de nombreuses décennies (jusqu'à la fin du 20ème siècle) la question des supplétifs de statut civil de droit commun n'a jamais été posée et ne s'est jamais posée : il n'y avait pas de question au sens strict du terme.

Il est alors facile de comprendre l'absence d'interrogation des Parlementaires sur la question des supplétifs de statut civil de droit commun et par voie de conséquence la non prise en compte de cette question dans les débats touchant directement ou indirectement la communauté rapatriée. Que ce soit pour la loi n° 87-549 du 16 juillet 1987 ou pour la loi n° 94-488 du 11 juin 1994, tant pour le Gouvernement que pour le Parlement, il n'y avait qu'une catégorie unique de supplétifs, à savoir les supplétifs de statut civil de droit local (les supplétifs de statut civil de droit commun n'existant pas par définition).

En conséquence, l'argument relatif à l'existence d'un principe absolu selon Madame la Secrétaire d’État auprès de la Ministre des Armées ne tient pas la route.

Il est cependant difficile de nier l'existence de différences dans les conditions de rapatriement et d'arrivée en métropole entre celles des supplétifs de statut civil de droit commun et celles des supplétifs de statut civil de droit local.

Deux différences notables doivent être mises en avant : la maîtrise de la langue française et le passage dans les camps de transit (camps qui devaient être provisoires mais qui ont duré malheureusement jusqu'en 1975).

Concernant la langue française, la plupart des supplétifs de statut civil de droit local ne la maîtrisaient pas tant à l'écrit qu'à l'oral. Un certain nombre de supplétifs de statut civil de droit commun avaient une maîtrise imparfaite de la langue française à l'écrit.

Concernant les camps de transit, aucun supplétif de statut civil de droit commun n'y a séjourné (à notre connaissance) mais tous les supplétifs de statut civil de droit local n'y ont pas séjourné obligatoirement et pourtant tous (heureusement) ont pu bénéficier de l'allocation de reconnaissance.

Ces différences font-elles obstacle à la demande de l'ensemble des Associations de Rapatriés d'un traitement « humain » de la situation des 26 supplétifs de statut civil de droit commun ?

Il convient de ne pas oublier que les supplétifs de statut civil de droit commun ont eu le même parcours semé d'embûches que les supplétifs de statut civil de droit local pendant la guerre d'Algérie et lors de leur insertion en métropole.

L'engagement

L'engagement était volontaire. Les supplétifs de statut civil de droit commun ont voulu défendre leur pays. Leur attachement à la terre qui les a vus naître et leur volonté de rester près de leur famille les ont amenés à s'engager. Compte tenu de la situation économique de l'Algérie (peu ou pas d'emplois dans les zones où l'insécurité était devenue grande), certains d'entre-eux se sont engagés comme supplétifs pour avoir un revenu (le même que celui des supplétifs de statut civil de droit local). Pouvaient-ils faire l'armée? Dans la plupart des cas, non : soit ils étaient trop jeunes, soit ils étaient trop âgés, soit ils étaient inaptes au service militaire.

Leur vécu pendant la guerre d'Algérie

Leur vécu a été identique à celui des supplétifs de statut civil de droit local : mêmes contrats de travail, mêmes opérations, mêmes ordres, mêmes obligations, mêmes risques,  mêmes souffrances, mêmes traumatismes...

La fin tragique de la guerre et l'arrivée en métropole    

La plupart des supplétifs de statut civil de droit commun se sont débrouillés tout seuls et leur insertion en métropole a été chaotique : rien n'avait été prévu à leur égard comme cela a été le cas pour les supplétifs de statut civil de droit local. Ils n'avaient pas de métier, pas de diplôme et souvent aucune formation. Beaucoup ont été au chômage pendant de longues périodes avant de réussir à s'insérer dans la vie active en prenant des postes de travail pénibles, peu ou mal rémunérés… Leurs conditions de vie n'ont peut-être pas été aussi dures que celles des supplétifs de statut civil de droit local qui sont restés pendant de nombreuses années dans les camps mais elles ont été malgré tout difficiles. Il ne faut pas oublier que les lois prises en faveur des rapatriés depuis 1962 ont concerné l'ensemble des supplétifs (quel que soit leur statut) : comme les supplétifs de statut civil de droit local, les supplétifs de statut civil de droit commun ne possédaient aucun bien, ils n'ont pas pu bénéficier des lois d'indemnisation, à l'exception du Titre II de la loi n° 82-4 du 6 janvier 1982 portant diverses dispositions relatives à la réinstallation des rapatriés. Ils n'ont pas pu bénéficier des dispositifs mis en place vis à vis des rapatriés non salariés (agriculteurs, artisans, commerçants ou industriels) car ils étaient salariés. Par contre, ils ont pu bénéficier des dispositions relatives aux retraites des rapatriés (notamment la loi n° 85-1274 du 4 décembre 1985 portant amélioration des retraites des rapatriés) : cela a été vrai pour tous les supplétifs (quel que soit leur statut). Les supplétifs de statut civil de droit commun n'ont jamais bénéficié de mesures auxquelles ne pouvaient pas prétendre les supplétifs de statut civil de droit local.

13 septembre 2019 - Conférences

Le 13/09/2019

Deux conférences à découvrir en octobre : 

- Conférence organisée par la FM-GACMT le 1er octobre 2019 : "la genèse des cités d'Algérie : de l'Antiquité à l'indépendance" par Leïla Latrèche (Dr en géopolitique et chercheure) et Karim Chaibi (historien et cartographe). Contact : 01 45 56 08 96 / 06 79 41 30 40

Fondation 13 sept

- Congrès cercle algérianiste : voir le programme.

 

13 septembre 2019 - Article de presse Oran

Le 13/09/2019

Chers amis,

Nous savons tous combien la vérité a du mal à poindre sur  le dramatique 5 juillet à  Oran.  La semaine dernière, France 3 a, pour la 1ère fois, diffusé un documentaire sur ce thème.  Et à notre grand étonnement, le Canard Enchainé en a fait un commentaire avec ce titre inspiré: La Peste.

Bonne lecture.

Canard oran 4 septembre

5 septembre 2019 - Oran, le massacre oublié

Le 06/09/2019

Capture

Annonce de Télé 7 jours pour le documentaire sur France 3 ce soir jeudi 5 septembre à 23 h : « Le 5 juillet 1962, à Oran, sept cents habitants ayant choisi la France sont massacrés en quelques heures, sous le regard de l'armée française ».
Une présentation totalement fantaisiste et fallacieuse qui donne à entendre que seulement 700 oranais avaient choisi de rester Français !
Voir le reportage en replay : https://www.france.tv/…/1054327-oran-le-massacre-oublie.html 

Communiqué du GRFDA (GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGERIE. )
"Le film de Messieurs Benamou/ Deniau sera diffusé ce soir, jeudi 5 septembre à 23 heures sur FR3. Le sujet en est Le massacre oublié du 5 juillet 1962 à Oran .
Ceci est une première brèche dans le mur du silence organisé autour de cette tragédie. Il y en aura d'autres si nous agissons comme il convient. Certains le trouveront insuffisant et se répandront en malédictions contre ceux qui n'auront pas,à leurs yeux, dit les choses comme il le souhaitaient. D'autres nous traiteront de nostalgiques, de colonialistes et de tous les épithètes malsonnantes qu'ils attribuent à ceux qui ne partagent pas leurs vues .
Evitons les attitudes simplistes: ce film est le premier pas d'une longue marche. Tel qu'il est, il va déranger beaucoup de bien-pensants parmi les amis du FLN, essayons d'avancer dans la voie de la vérité historique et même de la justice, si elle peut encore s'exercer après tant d'années de censure, de mépris et de Raison d'Etat.
Ce film doit être vu connu et défendu. Plus on en parlera, plus nous pourrons faire avancer la connaissance de ce qui fut notre drame."