Actualité de la MAFA
Commémoration du massacre d'El Halia
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Le 19/10/2024
20 août 1955 – Massacre d’El Halia.
Ces derniers jours, nous avons commémoré le massacre d'El Halia en Algérie et les violences qui s'en suivirent. Le 20 août 1955, le village minier d’El Halia fut le théâtre d’un massacre effroyable, où 35 civils européens furent massacrés dans des conditions épouvantables par des indépendantistes FLN lors d'une attaque coordonnée ( chiffres roger VETILLARD ). Dans tout le nord constantinois, on décompte 41 civils morts et 85 blessés, ainsi que 47 membres des forces de l'ordre tués et 116 blessés.
Les exactions commises – tortures, égorgements, décapitation, éventrement, meurtres de femmes et d’enfants – sont autant de méthodes employées s’inscrivant dans une logique de terreur/crimes de guerre que l’on retrouve au cours de l’histoire ( le massacre de Mélouza en Mai 1957, le Bataclan 13 novembre 2015, Boutcha entre le 27 février et le 31 mars 2022, massacre du 7 octobre 2023 par le Hamas…..). Cette stratégie terroriste malheureusement bien connue a pour finalité d'entrainer les victimes (autorités et populations civiles) dans une répression aveugle , rendant ainsi impossible toute possibilité de dialogue entre les différents camps. Le massacre d'El Alia aura pleinement atteint ses objectifs : les répressions qui s'en suivirent causèrent entre 3000 et 4000 morts, dont des musulmans loyalistes ou modérés.
Nous n'oublions pas les souffrances endurées par toutes les victimes innocentes, et nous honorons leur mémoire en nous engageant à transmettre leur histoire.
Publication de l'album photos du 5 juillet 2024
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Le 24/07/2024
Présentation de l'album de la commémoration du massacre d'Oran du 5 Juillet 1962
Nous avons le plaisir de vous présenter l'album photo de la journée commémorative du massacre d'Oran du 5 juillet 1962, organisée par notre association. Cet événement marquant de notre histoire mérite d'être rappelé et honoré, afin que les générations futures n'oublient jamais les sacrifices consentis et les tragédies survenues.
Le 5 juillet 1962, Oran a été le théâtre d'une violence inouïe qui a coûté la vie à de nombreuses personnes innocentes. Ce 5 juillet 2024, cette journée de commémoration a été l'occasion de nous réunir pour rendre hommage aux victimes et à leurs familles, pour se souvenir et pour réfléchir ensemble à la construction d'un avenir plus apaisé.
Dans l'album que nous vous présentons aujourd'hui, vous y retrouverez des moments forts tels que :
La cérémonie officielle d'ouverture avec les discours de nos invités d'honneur et de nos membres.
Le dépôt de gerbes et les instants de recueillement au mémorial.
Les instants de partage et de solidarité entre tous les participants.
Chaque photo capture l'émotion, la dignité et le respect qui ont marqué cette journée de souvenir. Nous espérons que cet album permettra à chacun de ressentir l'importance de cette commémoration et de garder en mémoire les événements tragiques du 5 juillet 1962.
Vous trouverez le lien de l'album en cliquant sur ce texte.
Nous vous invitons à parcourir cet album, à partager vos impressions et à perpétuer la mémoire de ceux qui ont été arrachés à la vie ce jour-là.
Ouverture du site "Graines de Mémoire" le 5 juillet 2024
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Le 29/06/2024
Annonce importante : Ouverture du site "Graines de Mémoire" le 5 juillet 2024
Nous avons l'honneur de vous présenter le projet "Graines de Mémoire", fruit de la collaboration entre le GRFDA (Groupe de Recherche des Français Disparus en Algérie), la MAFA (Maison des Agriculteurs et des Français d'Afrique du Nord), et l’Association Soldis Algérie.
Cette initiative a pour vocation de mettre à l’honneur les victimes militaires et civiles français d’Algérie durant le conflit de la guerre d'Algérie, afin que leurs noms ne soient jamais oubliés. Site interactif, comprenant des documents certifiés par des institutions nationales et internationales, il met à disposition une plateforme innovante dédiée aux personnes disparues pour faire connaitre leur souffrance.
Avec "Graines de Mémoire", vous pouvez :
• Utiliser des outils de recherche par nom ou par ville
• Explorer une carte interactive des disparus
• Accéder à des ressources et documentations pour les familles
• Voir la liste de nos partenaires
Rendez-vous le 5 juillet, date commémorative du Massacre d'Oran, pour découvrir et honorer la mémoire de ces âmes disparues.
Lancement de la page LinkedIn de la MAFA
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Le 28/04/2024
Annonce Officielle - Lancement de notre Page LinkedIn
Nous sommes heureux de vous annoncer la création officielle de la page LinkedIn de la Maison des Agriculteurs et des Français d'Afrique du Nord (MAFA). Cette nouvelle étape s'inscrit dans notre mission de longue date : défendre les intérêts des agriculteurs et des communautés françaises d'Afrique du Nord, tout en mettant en lumière les tragédies et les disparus de l'Algérie.
Nos objectifs:
La MAFA s'engage activement à communiquer et à sensibiliser sur les enjeux historiques et actuels qui touchent nos membres, notamment les problématiques délicates des disparus lors des conflits en Algérie. Nous œuvrons pour que justice soit faite et pour que la lumière soit pleinement faite sur ces événements douloureux qui ont marqué tant de vies.
À venir sur notre Page:
- Interviews exclusives avec des experts et des témoins clés.
- Posts réguliers pour vous tenir informés des dernières actualités et des avancées significatives.
- Courrier des lecteurs : un espace pour vous, où vos voix et vos histoires seront entendues et partagées.
Nous vous invitons à suivre notre page, à interagir avec nos contenus et à vous joindre à notre communauté grandissante. Ensemble, nous continuerons à faire avancer notre cause et à honorer la mémoire de ceux que nous avons perdus.
Suivez-nous ici sur LinkedIn pour ne rien manquer et soutenir notre cause.
#MAFA #Agriculture #Histoire #Justice #Mémoire
5 janvier 2023 - Cérémonie du 5 juillet 2022
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Le 23/01/2023
CEREMONIES DU 5 JUILLET 2022 A PARIS
AAALGERIANIE / AFV 26 MARS / ALLO / ANFANOMA / ASSOCIATION 26 MARS 1962 /
MEMORIAL NOTRE DAME D’AFRIQUE / GRFDA / MAFA / SOLDIS
A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,
ET DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS
SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTES SUR NOTRE TERRE D’ALGERIE
Cliquez sur le lien suivant pour consulter l'article ceremonies-5-juillet-2021.pdf (237.12 Ko) (206.69 Ko)
lien vidéo
29 juin 2021 - Cérémonie du 5 juillet 2021
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Le 29/06/2021
CEREMONIES DU 5 JUILLET 2021 A PARIS
AAALGERIANIE / AFV 26 MARS / ALLO / ANFANOMA / ASSOCIATION 26 MARS 1962 /
MEMORIAL NOTRE DAME D’AFRIQUE / GRFDA / MAFA / SOLDIS
A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,
ET DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS
SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTES SUR NOTRE TERRE D’ALGERIE
Cliquez sur le lien suivant pour consulter l'article ceremonies-5-juillet-2021.pdf (237.12 Ko) (206.69 Ko)
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Le 13/11/2020
Vous trouverez ci-dessous le courrier :
2020-11-13-lettre-des-francais-rapatries-d-algerie-definitive.pdf
12 novembre 2020 - Courrier commun MAFA GRFDA aux adhérents
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Le 13/11/2020
Vous trouverez ci-dessous le courrier :
31 juillet 2020 - Lettre d'Information aux adhérents
Une lettre d'information est consultable en cliquant sur le lien suivant :
03 juillet 2020 - Cérémonie du 5 juillet 2020
Cérémonies du 5 juillet 2020 à Paris
A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,
DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS
TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS
SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTES SUR NOTRE TERRE D’ALGERIE
MAFA / GRFDA / ANFANOMA / SOLDIS / AAALGERIANIE
Cliquez sur le lien suivant pour consulter l'article 2020-07-05-ceremonies-5-juillet-2020.pdf (206.69 Ko)
6 février 2020 - Communiqué de la MAFA
Vous trouverez ci-dessous le dernier communiqué :
23 décembre 2019 - Dossier des supplétifs de statut civil de droit commun
L’Assemblée nationale a annulé le mardi 17 décembre 2019 le vote du Sénat (à savoir le vote des amendements n° II-46 rectifié et n° II-181 rectifié en faveur des supplétifs de statut civil de droit commun) en rétablissant à la demande du Gouvernement le texte initial du projet de loi de finances pour 2020.
L’attitude du gouvernement et de sa majorité parlementaire est honteuse et injuste.
Pour consulter le document, cliquez sur le lien suivant :
Loi de Finances pour 2020 / Budget rapatriés / Amendement présenté en faveur des "harkis blancs"
14 novembre 2019 - "Mémoire: et les Français d'Algérie ?" - Le Figaro
Lien vers l'article sur le site du Figaro : https://www.lefigaro.fr/vox/monde/memoire-et-les-francais-d-algerie-20191112
Lien vers le PDF : figaro-pn-13-novembre.pdf (318.89 Ko)
Pour lire le compte rendu, cliquez ci-après : compte-rendu-des-debats-de-l-assemblee-nationale-deuxieme-seance-du-30-octobre-2019.pdf (190.34 Ko).
21 octobre 2019 - « Algérie française, les vérités interdites » - Hors-série Valeurs Actuelles
Parution le 23 octobre, du n° hors-série de Valeurs actuelles : « Algérie française, les vérités interdites » (voir PJ), où sont évoqués sur 132 pages tous les sujets soigneusement occultés par la bien-pensance : les massacres et tortures perpétrés par le FLN contre les pieds-noirs et les harkis, les barbouzes, les « porteurs de valises », les guillotinés de Mitterrand, le passé de (vrais) résistants de la plupart des chefs de l’OAS, la face cachée des icônes de la repentance, les écrivains pro-Algérie française, etc.
17 octobre 2019 - Marie Dompnier tient le rôle principal dans la série "La dernière vague"
Marie Dompnier, (fille du mascaréen et adhérent MAFA Luc Dompnier) tient le rôle principal dans une série de 6 épisodes de 52mn chacun, projetée sur France 2 dès le 21 octobre « La dernière vague ».
Synopsis : Ce jour-là à Brizan, paisible station balnéaire des Landes, tout bascule avec l’arrivée d'une première Vague : un déferlement de nuages qui va provoquer la disparition de surfeurs. La première d’une série de phénomènes auxquels vont être confrontés les habitants de cette petite communauté, bouleversant leurs vies intimes. S’agit-il d’un simple dérèglement climatique ou, comme certains l’affirment, du commencement de la révolte de la Nature ? Comment vont réagir les habitants ?
Le Cercle algérianiste appelle à la mobilisation, le 19 octobre prochain, pour l'inauguration d'un rond-point "Commandant Hélie de Saint Marc", à Condom, dans le Gers.
À l’initiative de la commune de CONDOM, en présence du Maire Gérard DUBRAC et avec l’appui du Cercle algérianiste du GERS, le 19 Octobre prochain, à 12 heures, sera inauguré, du nom prestigieux du « Commandant Hélie de Saint Marc », en présence de sa fille Blandine de BELLECOMBE, un rond-point de la ville.
Le Cercle algérianiste, principale association nationale de Français d’Algérie, salue cette décision.
En choisissant de baptiser un rond-point du nom du « Commandant Hélie de Saint Marc », héros de la résistance et déporté à Buchenwald, la commune de CONDOM rend hommage à une personnalité d’exception aux hautes valeurs morales et au sens de l’honneur indiscutable.
Le Cercle algérianiste appelle à une mobilisation forte pour soutenir cette manifestation qui honore une personnalité d’exception qui a sacrifié sa liberté pour le respect de la parole donnée.
MOBILISEZ autour de VOUS !
Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste
Programme :
• 12h : Baptême du rond-point / Rendez-vous route d’Eauze (32),au rond-point du centre commercial Carrefour
• 12h30 : Vin d’honneur
• 13h : Repas (sur réservation avant le 12 octobre, 16€)
• 15h : Projection du film « Hélie de Saint Marc, témoin du siècle »
Renseignements :
Françoise MORA----------- francoise.mora@wanadoo.fr-------- 06 82 28 03 57
Marie-Paule GARCIA----- marie-paule.garcia3@orange.fr---- 06 30 37 00 41
11 octobre 2019 - Blog - Oran le 5 juillet 1962
Chers Amis,
Je viens de créer un nouveau blog sur le 5 juillet 62 à Oran. Vous pouvez reproduire les documents d'archives qui sont libres d'accès en indiquant la source: Service Historique de la Défense. Les introductions et les textes explicatifs peuvent également en indiquant que j'en suis l'auteur. Vos commentaires sont bienvenus tant sur la forme que sur le fond.
Amitiés de Jean Monneret.
2019-10-11-blog-oran.pdf (955.38 Ko)
30 septembre 2019 - Supplétifs de statut civil de droit commun - Harkis
En noir l'argumentation de Madame la Secrétaire d’État auprès de la Ministre des Armées. En bleu la réponse apportée à l'argumentaire
ANCIENS SUPPLÉTIFS DE STATUT CIVIL DE DROIT COMMUN
(« HARKIS DE SOUCHE EUROPÉENNE »)
1 / Un principe : réserver des mesures spécifiques aux harkis de droit local (« harkis de souche nord-africaine »)
Du fait de la fin de la guerre d'Algérie, les membres des formations supplétives de statut civil de droit local ont été, en raison notamment des conditions de leur rapatriement et de leur arrivée en France, confrontés à une situation bien particulière à laquelle le législateur a voulu répondre par des mesures spécifiques. Il n'a, dès lors, pas jugé légitime d'accorder le bénéfice de ces mesures aux anciens supplétifs de statut civil de droit commun.
Réponse
Le législateur ignorait l'existence des supplétifs de statut civil de droit commun lors de l'élaboration du projet de loi qui allait devenir la loi n° 87-549 du 16 juillet 1987. Cette ignorance résulte de deux éléments intimement liés : le nombre très faible de supplétifs de statut civil de droit commun et la méconnaissance par les Associations de Rapatriés de la présence de personnes d'origine européenne comme supplétifs dans les formations supplétives de l'armée française. La faiblesse de ce nombre a pour conséquence la non-perception d'un quelconque problème et génère en fin de compte l'occultation de celui-ci dans l'action menée par les Associations de Rapatriés vis à vis des Pouvoirs Publics et des Parlementaires.
Il est évident que le législateur ne peut s'interroger sur un problème que si l'information relative au problème lui parvient : or, le circuit de l'information n'a pas fonctionné (aucune information à la base). C'est pour cette raison que pendant de nombreuses décennies (jusqu'à la fin du 20ème siècle) la question des supplétifs de statut civil de droit commun n'a jamais été posée et ne s'est jamais posée : il n'y avait pas de question au sens strict du terme.
Il est alors facile de comprendre l'absence d'interrogation des Parlementaires sur la question des supplétifs de statut civil de droit commun et par voie de conséquence la non prise en compte de cette question dans les débats touchant directement ou indirectement la communauté rapatriée. Que ce soit pour la loi n° 87-549 du 16 juillet 1987 ou pour la loi n° 94-488 du 11 juin 1994, tant pour le Gouvernement que pour le Parlement, il n'y avait qu'une catégorie unique de supplétifs, à savoir les supplétifs de statut civil de droit local (les supplétifs de statut civil de droit commun n'existant pas par définition).
En conséquence, l'argument relatif à l'existence d'un principe absolu selon Madame la Secrétaire d’État auprès de la Ministre des Armées ne tient pas la route.
Il est cependant difficile de nier l'existence de différences dans les conditions de rapatriement et d'arrivée en métropole entre celles des supplétifs de statut civil de droit commun et celles des supplétifs de statut civil de droit local.
Deux différences notables doivent être mises en avant : la maîtrise de la langue française et le passage dans les camps de transit (camps qui devaient être provisoires mais qui ont duré malheureusement jusqu'en 1975).
Concernant la langue française, la plupart des supplétifs de statut civil de droit local ne la maîtrisaient pas tant à l'écrit qu'à l'oral. Un certain nombre de supplétifs de statut civil de droit commun avaient une maîtrise imparfaite de la langue française à l'écrit.
Concernant les camps de transit, aucun supplétif de statut civil de droit commun n'y a séjourné (à notre connaissance) mais tous les supplétifs de statut civil de droit local n'y ont pas séjourné obligatoirement et pourtant tous (heureusement) ont pu bénéficier de l'allocation de reconnaissance.
Ces différences font-elles obstacle à la demande de l'ensemble des Associations de Rapatriés d'un traitement « humain » de la situation des 26 supplétifs de statut civil de droit commun ?
Il convient de ne pas oublier que les supplétifs de statut civil de droit commun ont eu le même parcours semé d'embûches que les supplétifs de statut civil de droit local pendant la guerre d'Algérie et lors de leur insertion en métropole.
L'engagement
L'engagement était volontaire. Les supplétifs de statut civil de droit commun ont voulu défendre leur pays. Leur attachement à la terre qui les a vus naître et leur volonté de rester près de leur famille les ont amenés à s'engager. Compte tenu de la situation économique de l'Algérie (peu ou pas d'emplois dans les zones où l'insécurité était devenue grande), certains d'entre-eux se sont engagés comme supplétifs pour avoir un revenu (le même que celui des supplétifs de statut civil de droit local). Pouvaient-ils faire l'armée? Dans la plupart des cas, non : soit ils étaient trop jeunes, soit ils étaient trop âgés, soit ils étaient inaptes au service militaire.
Leur vécu pendant la guerre d'Algérie
Leur vécu a été identique à celui des supplétifs de statut civil de droit local : mêmes contrats de travail, mêmes opérations, mêmes ordres, mêmes obligations, mêmes risques, mêmes souffrances, mêmes traumatismes...
La fin tragique de la guerre et l'arrivée en métropole
La plupart des supplétifs de statut civil de droit commun se sont débrouillés tout seuls et leur insertion en métropole a été chaotique : rien n'avait été prévu à leur égard comme cela a été le cas pour les supplétifs de statut civil de droit local. Ils n'avaient pas de métier, pas de diplôme et souvent aucune formation. Beaucoup ont été au chômage pendant de longues périodes avant de réussir à s'insérer dans la vie active en prenant des postes de travail pénibles, peu ou mal rémunérés… Leurs conditions de vie n'ont peut-être pas été aussi dures que celles des supplétifs de statut civil de droit local qui sont restés pendant de nombreuses années dans les camps mais elles ont été malgré tout difficiles. Il ne faut pas oublier que les lois prises en faveur des rapatriés depuis 1962 ont concerné l'ensemble des supplétifs (quel que soit leur statut) : comme les supplétifs de statut civil de droit local, les supplétifs de statut civil de droit commun ne possédaient aucun bien, ils n'ont pas pu bénéficier des lois d'indemnisation, à l'exception du Titre II de la loi n° 82-4 du 6 janvier 1982 portant diverses dispositions relatives à la réinstallation des rapatriés. Ils n'ont pas pu bénéficier des dispositifs mis en place vis à vis des rapatriés non salariés (agriculteurs, artisans, commerçants ou industriels) car ils étaient salariés. Par contre, ils ont pu bénéficier des dispositions relatives aux retraites des rapatriés (notamment la loi n° 85-1274 du 4 décembre 1985 portant amélioration des retraites des rapatriés) : cela a été vrai pour tous les supplétifs (quel que soit leur statut). Les supplétifs de statut civil de droit commun n'ont jamais bénéficié de mesures auxquelles ne pouvaient pas prétendre les supplétifs de statut civil de droit local.
13 septembre 2019 - Conférences
Deux conférences à découvrir en octobre :
- Conférence organisée par la FM-GACMT le 1er octobre 2019 : "la genèse des cités d'Algérie : de l'Antiquité à l'indépendance" par Leïla Latrèche (Dr en géopolitique et chercheure) et Karim Chaibi (historien et cartographe). Contact : 01 45 56 08 96 / 06 79 41 30 40
- Congrès cercle algérianiste : voir le programme.
13 septembre 2019 - Article de presse Oran
Chers amis,
Nous savons tous combien la vérité a du mal à poindre sur le dramatique 5 juillet à Oran. La semaine dernière, France 3 a, pour la 1ère fois, diffusé un documentaire sur ce thème. Et à notre grand étonnement, le Canard Enchainé en a fait un commentaire avec ce titre inspiré: La Peste.
Bonne lecture.
5 septembre 2019 - Oran, le massacre oublié
Annonce de Télé 7 jours pour le documentaire sur France 3 ce soir jeudi 5 septembre à 23 h : « Le 5 juillet 1962, à Oran, sept cents habitants ayant choisi la France sont massacrés en quelques heures, sous le regard de l'armée française ».
Une présentation totalement fantaisiste et fallacieuse qui donne à entendre que seulement 700 oranais avaient choisi de rester Français !
Voir le reportage en replay : https://www.france.tv/…/1054327-oran-le-massacre-oublie.html
Communiqué du GRFDA (GROUPE DE RECHERCHES DES FRANÇAIS DISPARUS EN ALGERIE. )
"Le film de Messieurs Benamou/ Deniau sera diffusé ce soir, jeudi 5 septembre à 23 heures sur FR3. Le sujet en est Le massacre oublié du 5 juillet 1962 à Oran .
Ceci est une première brèche dans le mur du silence organisé autour de cette tragédie. Il y en aura d'autres si nous agissons comme il convient. Certains le trouveront insuffisant et se répandront en malédictions contre ceux qui n'auront pas,à leurs yeux, dit les choses comme il le souhaitaient. D'autres nous traiteront de nostalgiques, de colonialistes et de tous les épithètes malsonnantes qu'ils attribuent à ceux qui ne partagent pas leurs vues .
Evitons les attitudes simplistes: ce film est le premier pas d'une longue marche. Tel qu'il est, il va déranger beaucoup de bien-pensants parmi les amis du FLN, essayons d'avancer dans la voie de la vérité historique et même de la justice, si elle peut encore s'exercer après tant d'années de censure, de mépris et de Raison d'Etat.
Ce film doit être vu connu et défendu. Plus on en parlera, plus nous pourrons faire avancer la connaissance de ce qui fut notre drame."
03 septembre 2019 - Message de l'historien Roger Vétillard :
Message de l'historien Roger Vétillard :
Chers Amis, La bonne nouvelle est enfin arrivée: le film de Benamou/ Deniau auquel Jean Monneret a participé comme conseiller sera diffusé le 5 septembre à 23 heures sur FR3. Le sujet en est Le massacre oublié du 5 juillet 1962 à Oran . Ceci est une première brèche dans le mur du silence organisé autour de cette tragédie. Il y en aura d'autres si nous agissons comme il convient. Certains le trouveront insuffisant et se répandront en malédictions contre ceux qui n'auront pas,à leurs yeux, dit les choses comme il le souhaitaient. D'autres nous traiteront de nostalgiques, de colonialistes et de tous les épithètes malsonnantes qu'ils attribuent à ceux qui ne partagent pas leurs vues . Évitons les attitudes simplistes: ce film est le premier pas d'une longue marche. Tel qu'il est, il va déranger beaucoup de bien-pensants parmi les amis du FLN, essayons d'avancer dans la voie de la vérité historique et même de la justice, si elle peut encore s'exercer après tant d'années de censure, de mépris et de Raison d’État. Ce film doit être vu connu et défendu. Plus on en parlera, plus nous pourrons faire avancer la connaissance de ce qui fut notre drame. Amitiés .
Roger Vetillard
https://primed.tv/oran-le-massacre-oublie/
Vous pouvez également consulter le dernier dossier de L'OBS sur la colonisation en Algérie : ton novateur et faits inédits